chroniques de xélior
Puisque Adélion est son fils, nous obtenons rapidement une audience avec le roi de Xélior, depuis notre cellule, à la prison de la capitale. Il n'aura pas fallu longtemps aux matons pour nous libérer. Le roi Abélion est furieux après moi. Il me reproche d'avoir embarqué son fils dans une affaire bien trop dangereuse.
– J'ai choisi de le suivre, Papa, soutient fermement Adélion.
– Peu importe. À partir d'aujourd'hui, tu n'iras plus à l'Académie. Tu suivras tes cours par correspondance. Au moins, comme cela, je suis sûr que tu ne courras plus aucun danger.
– Non, Papa ! Tout mais pas cela ! Je serai comme un prisonnier, au palais. J'aime ma vie à l'Académie, même si je n'arrive pas à passer en deuxième année de chevalerie à cause de ma peur des pokémons.
– Je ne voulais pas vous causer d'ennuis, dis-je, penaud. Si quelqu'un doit être renvoyé de l'Académie, c'est moi.
D'un regard, le roi fait comprendre aux gardiens de la prison de nous escorter vers la sortie. Nous montons ensuite dans le carrosse volant royal, agrippé par un magnifique gueriaigle.
– Je sais que vous vouliez bien faire, reprend le roi d'un ton radouci en prenant place dans le carrosse, mais vous n'êtes plus des enfants. Il serait temps d'agir comme les adultes que vous êtes.
– Là, il a raison, dit Aquarius en sautant sur mes genoux.
Heureusement que le roi ne peut pas le comprendre. Mon partenaire n'a pas arrêté de râler depuis notre arrestation. Pourtant, il n'était pas le dernier pour partir à l'aventure. Il a même pris du plaisir à mettre une raclée à ces types, dans les souterrains.
– Je m'entretiendrai avec le directeur de l'Académie pour savoir quoi faire de vous deux, reprend le roi.
– Et pour Madame Duboulon ?
– La garde nationale fait ce qu'elle peut pour trouver le repaire de la Team Incarnat. Mais même avec les indications fournies par Aquarius, c'est difficile.
– Les Incarnats savent brouiller les pistes, dit mon gobou, dont je dois cette fois-ci traduire les paroles au roi. Depuis hier, il est même fort possible qu'ils aient déménagé vers une autre base que celle que je connaissais.
– En tous les cas, tant que les équipes de l'usines coopèrent, Madame Duboulon ne risque rien, reprend le roi. Heureusement que tu n'y travailles plus. Pour l'heure, retournez à l'Académie. Tant que rien n'est décidé, vous ne serez pas renvoyés.
– Alors tu veux bien que j'y reste ? lui demande Adélion, plein d'espoir.
– Si tu ne te reprends pas rapidement et que tu ne vaincs pas ta phobie des pokémons, tu ne pourras bientôt plus y retourner, de toute façon. J'ai appris pour la réforme de l'an prochain.
– Je vous promets de tout faire pour l'aider, j'affirme avec le plus de conviction possible. Et sans nous mettre en danger.
Le roi hésite mais finit par se ranger du côté de son fils. Je n'ai pas d'élément de comparaison, vu que je n'ai pas connu mon père, mais je dois dire que le roi a l'air d'être quelqu'un de bien et de compréhensif.
Je me rends compte du danger que j'ai fait courir au prince cadet de Xélior et de la chance que nous avons de nous en être sortis indemnes. Je dois faire plus attention à mes amis.
Quant à mes ennemis... Fenri et Améthyste m'inquiètent davantage. Ils connaissent nos visages et nos noms. À l'heure qu'il est, toute la Team Incarnat doit savoir que nous avons essayé de faire capoter leur plan.
Le pire, c'est que nous avons échoué. Les Incarnats contrôlent maintenant l'usine de pokéballs et si la Couronne riposte, Madame Duboulon pourrait être exécutée. Le roi a trop d'amour pour chacun des citoyens de Xélior pour prendre un tel risque. Alors, il laisse faire ces criminels tout en essayant de trouver rapidement leur planque.
La situation est vraiment tendue et la sécurité du royaume est compromise. Je sais que c'est de la faute de la Team Incarnat. Pourtant, je ne peux m'empêcher de culpabiliser. Peut-être qu'en ayant agi autrement, j'aurais pu changer la donne, à l'usine...
Le carrosse royal nous dépose devant l'Académie et je me sens aussi mal que lorsque j'en suis parti ce matin. Mes anciens collègues de l'usine ne sont plus otages. Ils sont maintenant victimes de chantage...
– J'ai choisi de le suivre, Papa, soutient fermement Adélion.
– Peu importe. À partir d'aujourd'hui, tu n'iras plus à l'Académie. Tu suivras tes cours par correspondance. Au moins, comme cela, je suis sûr que tu ne courras plus aucun danger.
– Non, Papa ! Tout mais pas cela ! Je serai comme un prisonnier, au palais. J'aime ma vie à l'Académie, même si je n'arrive pas à passer en deuxième année de chevalerie à cause de ma peur des pokémons.
– Je ne voulais pas vous causer d'ennuis, dis-je, penaud. Si quelqu'un doit être renvoyé de l'Académie, c'est moi.
D'un regard, le roi fait comprendre aux gardiens de la prison de nous escorter vers la sortie. Nous montons ensuite dans le carrosse volant royal, agrippé par un magnifique gueriaigle.
– Je sais que vous vouliez bien faire, reprend le roi d'un ton radouci en prenant place dans le carrosse, mais vous n'êtes plus des enfants. Il serait temps d'agir comme les adultes que vous êtes.
– Là, il a raison, dit Aquarius en sautant sur mes genoux.
Heureusement que le roi ne peut pas le comprendre. Mon partenaire n'a pas arrêté de râler depuis notre arrestation. Pourtant, il n'était pas le dernier pour partir à l'aventure. Il a même pris du plaisir à mettre une raclée à ces types, dans les souterrains.
– Je m'entretiendrai avec le directeur de l'Académie pour savoir quoi faire de vous deux, reprend le roi.
– Et pour Madame Duboulon ?
– La garde nationale fait ce qu'elle peut pour trouver le repaire de la Team Incarnat. Mais même avec les indications fournies par Aquarius, c'est difficile.
– Les Incarnats savent brouiller les pistes, dit mon gobou, dont je dois cette fois-ci traduire les paroles au roi. Depuis hier, il est même fort possible qu'ils aient déménagé vers une autre base que celle que je connaissais.
– En tous les cas, tant que les équipes de l'usines coopèrent, Madame Duboulon ne risque rien, reprend le roi. Heureusement que tu n'y travailles plus. Pour l'heure, retournez à l'Académie. Tant que rien n'est décidé, vous ne serez pas renvoyés.
– Alors tu veux bien que j'y reste ? lui demande Adélion, plein d'espoir.
– Si tu ne te reprends pas rapidement et que tu ne vaincs pas ta phobie des pokémons, tu ne pourras bientôt plus y retourner, de toute façon. J'ai appris pour la réforme de l'an prochain.
– Je vous promets de tout faire pour l'aider, j'affirme avec le plus de conviction possible. Et sans nous mettre en danger.
Le roi hésite mais finit par se ranger du côté de son fils. Je n'ai pas d'élément de comparaison, vu que je n'ai pas connu mon père, mais je dois dire que le roi a l'air d'être quelqu'un de bien et de compréhensif.
Je me rends compte du danger que j'ai fait courir au prince cadet de Xélior et de la chance que nous avons de nous en être sortis indemnes. Je dois faire plus attention à mes amis.
Quant à mes ennemis... Fenri et Améthyste m'inquiètent davantage. Ils connaissent nos visages et nos noms. À l'heure qu'il est, toute la Team Incarnat doit savoir que nous avons essayé de faire capoter leur plan.
Le pire, c'est que nous avons échoué. Les Incarnats contrôlent maintenant l'usine de pokéballs et si la Couronne riposte, Madame Duboulon pourrait être exécutée. Le roi a trop d'amour pour chacun des citoyens de Xélior pour prendre un tel risque. Alors, il laisse faire ces criminels tout en essayant de trouver rapidement leur planque.
La situation est vraiment tendue et la sécurité du royaume est compromise. Je sais que c'est de la faute de la Team Incarnat. Pourtant, je ne peux m'empêcher de culpabiliser. Peut-être qu'en ayant agi autrement, j'aurais pu changer la donne, à l'usine...
Le carrosse royal nous dépose devant l'Académie et je me sens aussi mal que lorsque j'en suis parti ce matin. Mes anciens collègues de l'usine ne sont plus otages. Ils sont maintenant victimes de chantage...