chroniques de xélior
Après avoir démissionné, au grand soulagement de Madame Duboulon, je fais un saut à l'hôpital de Bourg-Galette pour prendre des nouvelles du gobou que j'ai secouru hier soir. La secrétaire médicale me reconnaît et sourit.
– Je me demandais quand est-ce que vous repasseriez, me dit-elle.
Puis elle donne des instructions dans sa montre connectée. Quelques minutes plus tard, un infirmier arrive avec le pokémon bleu dans les bras ainsi qu'une pokéball prête à l'emploi. Je remarque une marque blanche en forme de goutte d'eau sur le bras de l'infirmier.
– Aquarius, c'est son nom, n'a pas arrêté de me demander de vous appeler pour que vous veniez le récupérer. Mais comme je n'avais pas votre numéro... me dit-il en me lançant un regard charmeur.
– Je suis là, maintenant, dis-je précipitamment, peu habitué à ce type d'échanges. Salut Aquarius, comment tu vas ?
– Eh ben, c'est pas trop tôt ! Allez, prends ma pokéball et partons d'ici. Ça pue les produits d'entretien et j'ai les crocs.
Il saute des bras (du beau gosse) de l'infirmier et s'en va sans demander son reste.
– Je suis désolé... dis-je, confus.
– Ne vous inquiétez pas, me répond l'infirmier en souriant. Il a son caractère mais il n'est pas méchant. Tenez, j'ai configuré sa pokéball. En la connectant à votre montre, vous pourrez consulter son carnet de santé et d'autres informations le concernant. Félicitations, vous avez votre premier pokémon !
Je le remercie, pianote sur ma montre tactile pour afficher mon numéro et la lui tends. Il approche sa montre et, ding ding, enregistre mon numéro !
Enfin, je rejoins Aquarius à la sortie de l'hôpital, l'air guilleret.
– Bon, tu crèches où ? J'ai la dalle.
– D'abord, nous devrions peut-être parler de tout ceci, tu ne crois pas ?
– Y'a rien de plus à dire. Tu m'as sauvé, je t'en suis reconnaissant, j'ai reconnu ta valeur et je veux être ton partenaire.
Clair, net, précis.
– Oui mais... je n'ai jamais eu de pokémon à moi.
– T'inquiète, vu que tu parles la langue des pokémons, ce sera facile de se comprendre. En plus, maintenant que t'as le numéro de Tibalt, tu pourras l'appeler si jamais je tombe malade. Il se fera un plaisir de se déplacer chez toi. C'est où, d'ailleurs ?
– Bon, c'est d'accord, je n'insiste pas. On va chez moi. Je vais pouvoir te présenter à Marcus.
– C'est ton mec ?
– Non ! C'est mon... euh... C'est comme mon père.
– Ah, j'y suis. C'est ton sugar daddy ?
Par le Divin, je vais l'abandonner sur le bord de la route !
– Mais absolument pas, enfin ! Marcus est un ami de mes parents. Il a remplacé mon père parce que celui-ci s'est tiré avant ma naissance et ma mère travaillait trop pour pouvoir s'occuper de moi.
– Oh... Moi non plus, je n'ai pas connu mon père. Ni ma mère, d'ailleurs. Des braconniers m'ont élevé mais je me suis enfui. Ils ont bien failli m'avoir avec leurs vorastéries.
Je m'arrête de marcher en entendant cette révélation. Je m'accroupis et je lui demande :
– Tu es en train de me dire que l'invasion anormale des vorastéries n'est pas un phénomène naturel ?
– Bien sûr que non ! C'est la Team Incarnat qui les envoie pour capturer des œufs de corayons et rattraper les éventuels dissidents.
– Leur base se trouve donc près de la plage de la côte nord ?
– Tout juste. On y accède par une grotte sous-marine. Quand je serai plus fort, j'irai leur botter les fesses.
– Je comprends mieux pourquoi tu voulais un entraîneur.
Aquarius rougit et tourne la tête aussitôt, feignant l'indifférence.
– Je n'ai pas besoin d'un humain pour m'améliorer. Je... Je voulais juste te revoir, voilà. Bon, c'est par où, chez ton sugar daddy ?
Ce gobou va me rendre fou.
– Je me demandais quand est-ce que vous repasseriez, me dit-elle.
Puis elle donne des instructions dans sa montre connectée. Quelques minutes plus tard, un infirmier arrive avec le pokémon bleu dans les bras ainsi qu'une pokéball prête à l'emploi. Je remarque une marque blanche en forme de goutte d'eau sur le bras de l'infirmier.
– Aquarius, c'est son nom, n'a pas arrêté de me demander de vous appeler pour que vous veniez le récupérer. Mais comme je n'avais pas votre numéro... me dit-il en me lançant un regard charmeur.
– Je suis là, maintenant, dis-je précipitamment, peu habitué à ce type d'échanges. Salut Aquarius, comment tu vas ?
– Eh ben, c'est pas trop tôt ! Allez, prends ma pokéball et partons d'ici. Ça pue les produits d'entretien et j'ai les crocs.
Il saute des bras (du beau gosse) de l'infirmier et s'en va sans demander son reste.
– Je suis désolé... dis-je, confus.
– Ne vous inquiétez pas, me répond l'infirmier en souriant. Il a son caractère mais il n'est pas méchant. Tenez, j'ai configuré sa pokéball. En la connectant à votre montre, vous pourrez consulter son carnet de santé et d'autres informations le concernant. Félicitations, vous avez votre premier pokémon !
Je le remercie, pianote sur ma montre tactile pour afficher mon numéro et la lui tends. Il approche sa montre et, ding ding, enregistre mon numéro !
Enfin, je rejoins Aquarius à la sortie de l'hôpital, l'air guilleret.
– Bon, tu crèches où ? J'ai la dalle.
– D'abord, nous devrions peut-être parler de tout ceci, tu ne crois pas ?
– Y'a rien de plus à dire. Tu m'as sauvé, je t'en suis reconnaissant, j'ai reconnu ta valeur et je veux être ton partenaire.
Clair, net, précis.
– Oui mais... je n'ai jamais eu de pokémon à moi.
– T'inquiète, vu que tu parles la langue des pokémons, ce sera facile de se comprendre. En plus, maintenant que t'as le numéro de Tibalt, tu pourras l'appeler si jamais je tombe malade. Il se fera un plaisir de se déplacer chez toi. C'est où, d'ailleurs ?
– Bon, c'est d'accord, je n'insiste pas. On va chez moi. Je vais pouvoir te présenter à Marcus.
– C'est ton mec ?
– Non ! C'est mon... euh... C'est comme mon père.
– Ah, j'y suis. C'est ton sugar daddy ?
Par le Divin, je vais l'abandonner sur le bord de la route !
– Mais absolument pas, enfin ! Marcus est un ami de mes parents. Il a remplacé mon père parce que celui-ci s'est tiré avant ma naissance et ma mère travaillait trop pour pouvoir s'occuper de moi.
– Oh... Moi non plus, je n'ai pas connu mon père. Ni ma mère, d'ailleurs. Des braconniers m'ont élevé mais je me suis enfui. Ils ont bien failli m'avoir avec leurs vorastéries.
Je m'arrête de marcher en entendant cette révélation. Je m'accroupis et je lui demande :
– Tu es en train de me dire que l'invasion anormale des vorastéries n'est pas un phénomène naturel ?
– Bien sûr que non ! C'est la Team Incarnat qui les envoie pour capturer des œufs de corayons et rattraper les éventuels dissidents.
– Leur base se trouve donc près de la plage de la côte nord ?
– Tout juste. On y accède par une grotte sous-marine. Quand je serai plus fort, j'irai leur botter les fesses.
– Je comprends mieux pourquoi tu voulais un entraîneur.
Aquarius rougit et tourne la tête aussitôt, feignant l'indifférence.
– Je n'ai pas besoin d'un humain pour m'améliorer. Je... Je voulais juste te revoir, voilà. Bon, c'est par où, chez ton sugar daddy ?
Ce gobou va me rendre fou.