chroniques de xélior
La semaine, je suis censé être à l'Académie royale, à l'est de Bourg-Galette, après la rivière. Je ne rentre donc pas chez ma mère à la fin de la journée. Heureusement que je peux compter sur un ami de mon père pour me loger en secret. C'est le professeur Marcus Belhêtre, un chercheur pokémon. Il habite dans une partie privée de son laboratoire, entre l'usine de pokéballs et la rivière.
Marcus est la seule figure paternelle dont j'ai bénéficié et je lui en suis reconnaissant. À cause de son travail, ma mère n'avait pas toujours le temps de s'occuper de moi. Pourtant, c'est grâce à son argent que nous vivions. Alors, Marcus prenait gentiment le relais. Quand il me gardait, j'allais jouer dans le jardin avec les pokémons qu'il étudiait ou qui l'assistaient.
Ah oui, les pokémons, je ne vous en ai pas trop parlé jusqu'à présent. Si vous n'en avez jamais vus, je vais essayer de vous les décrire. C'est l'équivalent des animaux que vous avez sur Terre, sauf qu'ils ont des sortes de pouvoirs (que l'on nomme capacités) qui leur permettent de se distinguer durant les duels ou les concours, par exemple. Enfin ça, c'est lorsqu'ils sont domestiqués.
À l'état sauvage, ce sont leurs capacités qui permettent aux pokémons de chasser ou de se défendre. Les lions de vos savanes attaquent leurs proies à coups de griffes et de crocs. Nos némélios aussi, sauf qu'ils peuvent en plus cracher du feu. Les oiseaux marins de votre monde plongent sous l'eau pour attraper leurs proies. Les nôtres aussi, mais le fulgulairo dont le plumage ne lui permet pas de nager, se contente d'électrifier ses repas.
Vous vous demandez sans doute si j'ai mon propre pokémon, comme la plupart des habitants de Xélior. La réponse est non. D'après ma mère, mon père n'avait que les pokémons dans la vie, et elle passait toujours après eux. C'est à se demander s'il n'était pas plutôt amoureux de Zola, son clébard réincarné en caninos puis qui a évolué en arcanin. Je vous parlerai de l'évolution des pokémons plus tard.
Du coup, je n'ai jamais élevé de pokémons. Pourtant, je les aime quand même et j'aurais vraiment voulu les étudier. Mais je ne suis pas fait pour l'école. Alors, dès que j'ai eu 16 ans, j'ai laissé tomber l'Académie royale pour gagner ma vie. Sans qu'elle le sache, je paie à ma mère une partie de ses factures.
Ma journée de travail à l'usine est terminée. Plus que demain et après, je serai en week-end ! Comme pratiquement tous les soirs, Marcus travaille un peu plus tard pour avoir son vendredi de libre et profiter d'un week-end de trois jours. Du coup, je dîne seul et je vais marcher sur la plage. C'est pratique d'habiter près de la côte nord.
Le sable de cette plage est rose. La raison ? On est en juin, c'est la période des amours des corayons. Ce sont des pokémons marins ressemblant à des ballons recouverts de corail rose. Ils viennent sur la plage pour s'accoupler et perdent quelques branches au passage. Elles repoussent rapidement, ne vous en faites pas. Les branches perdues sont comme nos cheveux qui restent sur une brosse. Elle se désagrègent très vite et se transforment en une fine poudre rose. C'est pour ça que le sable prend cette couleur en juin.
Le problème, c'est que l'attroupement de corayons attire d'autres pokémons nettement moins mignons : les vorastéries. Ils font penser à des champignons ou à des fleurs, et sont venimeux. Ils se nourrissent de corayons et n'hésitent pas à manger aussi leurs œufs (les pokémons sont ovipares).
Or, les corayons sont nécessaires à tout un écosystème, car ils nettoient la mer des déchets rejetés par les pokémons marins et par les humains (eh oui, nous aussi, on pollue notre planète, mais nettement moins que vous !).
En plus, les vorastéries s'attaquent aussi aux passants. L'hôpital de Bourg-Galette reçoit souvent la visite de personnes et de pokémons ayant des dards venimeux plantés dans le corps.
La plage derrière chez Marcus n'est pas souvent fréquentée, donc je suis le seul à courir le risque de me faire piquer. Heureusement, je ne me balade jamais sans ma trousse de premiers secours et je ne suis pas pieds nus.
Soudain, j'aperçois un peu plus loin un regroupement de vorastéries particulièrement agités. Ils semblent s'acharner sur leur proie. Pauvre corayon, je ne peux pas les laisser faire. En m'approchant, je me rends compte que ce n'est pas un corayon (les couleurs ne correspondent pas), mais il y a trop de vorastéries pour que je vois clairement de quel pokémon il s'agit. Je dois quand même lui venir en aide.
Contrairement aux Réincarnés originaires d'un autre monde, leurs enfants ayant hérité de leurs pouvoirs, comme moi, n'ont pas besoin de pactiser avec un pokémon pour copier ses capacités. Ils les assimilent d'eux-mêmes en observant les pokémons. Et avec toute mon enfance passée chez Marcus, j'en ai apprises des capacités !
Je commence par attirer l'attention des pokémons venimeux en leur jetant des cailloux et en criant. Ça marche assez facilement. Sauf qu'ils sont quand même sept et que je suis tout seul.
Bon allez, Méric, c'est pas le moment de se défiler. En garde !
Marcus est la seule figure paternelle dont j'ai bénéficié et je lui en suis reconnaissant. À cause de son travail, ma mère n'avait pas toujours le temps de s'occuper de moi. Pourtant, c'est grâce à son argent que nous vivions. Alors, Marcus prenait gentiment le relais. Quand il me gardait, j'allais jouer dans le jardin avec les pokémons qu'il étudiait ou qui l'assistaient.
Ah oui, les pokémons, je ne vous en ai pas trop parlé jusqu'à présent. Si vous n'en avez jamais vus, je vais essayer de vous les décrire. C'est l'équivalent des animaux que vous avez sur Terre, sauf qu'ils ont des sortes de pouvoirs (que l'on nomme capacités) qui leur permettent de se distinguer durant les duels ou les concours, par exemple. Enfin ça, c'est lorsqu'ils sont domestiqués.
À l'état sauvage, ce sont leurs capacités qui permettent aux pokémons de chasser ou de se défendre. Les lions de vos savanes attaquent leurs proies à coups de griffes et de crocs. Nos némélios aussi, sauf qu'ils peuvent en plus cracher du feu. Les oiseaux marins de votre monde plongent sous l'eau pour attraper leurs proies. Les nôtres aussi, mais le fulgulairo dont le plumage ne lui permet pas de nager, se contente d'électrifier ses repas.
Vous vous demandez sans doute si j'ai mon propre pokémon, comme la plupart des habitants de Xélior. La réponse est non. D'après ma mère, mon père n'avait que les pokémons dans la vie, et elle passait toujours après eux. C'est à se demander s'il n'était pas plutôt amoureux de Zola, son clébard réincarné en caninos puis qui a évolué en arcanin. Je vous parlerai de l'évolution des pokémons plus tard.
Du coup, je n'ai jamais élevé de pokémons. Pourtant, je les aime quand même et j'aurais vraiment voulu les étudier. Mais je ne suis pas fait pour l'école. Alors, dès que j'ai eu 16 ans, j'ai laissé tomber l'Académie royale pour gagner ma vie. Sans qu'elle le sache, je paie à ma mère une partie de ses factures.
Ma journée de travail à l'usine est terminée. Plus que demain et après, je serai en week-end ! Comme pratiquement tous les soirs, Marcus travaille un peu plus tard pour avoir son vendredi de libre et profiter d'un week-end de trois jours. Du coup, je dîne seul et je vais marcher sur la plage. C'est pratique d'habiter près de la côte nord.
Le sable de cette plage est rose. La raison ? On est en juin, c'est la période des amours des corayons. Ce sont des pokémons marins ressemblant à des ballons recouverts de corail rose. Ils viennent sur la plage pour s'accoupler et perdent quelques branches au passage. Elles repoussent rapidement, ne vous en faites pas. Les branches perdues sont comme nos cheveux qui restent sur une brosse. Elle se désagrègent très vite et se transforment en une fine poudre rose. C'est pour ça que le sable prend cette couleur en juin.
Le problème, c'est que l'attroupement de corayons attire d'autres pokémons nettement moins mignons : les vorastéries. Ils font penser à des champignons ou à des fleurs, et sont venimeux. Ils se nourrissent de corayons et n'hésitent pas à manger aussi leurs œufs (les pokémons sont ovipares).
Or, les corayons sont nécessaires à tout un écosystème, car ils nettoient la mer des déchets rejetés par les pokémons marins et par les humains (eh oui, nous aussi, on pollue notre planète, mais nettement moins que vous !).
En plus, les vorastéries s'attaquent aussi aux passants. L'hôpital de Bourg-Galette reçoit souvent la visite de personnes et de pokémons ayant des dards venimeux plantés dans le corps.
La plage derrière chez Marcus n'est pas souvent fréquentée, donc je suis le seul à courir le risque de me faire piquer. Heureusement, je ne me balade jamais sans ma trousse de premiers secours et je ne suis pas pieds nus.
Soudain, j'aperçois un peu plus loin un regroupement de vorastéries particulièrement agités. Ils semblent s'acharner sur leur proie. Pauvre corayon, je ne peux pas les laisser faire. En m'approchant, je me rends compte que ce n'est pas un corayon (les couleurs ne correspondent pas), mais il y a trop de vorastéries pour que je vois clairement de quel pokémon il s'agit. Je dois quand même lui venir en aide.
Contrairement aux Réincarnés originaires d'un autre monde, leurs enfants ayant hérité de leurs pouvoirs, comme moi, n'ont pas besoin de pactiser avec un pokémon pour copier ses capacités. Ils les assimilent d'eux-mêmes en observant les pokémons. Et avec toute mon enfance passée chez Marcus, j'en ai apprises des capacités !
Je commence par attirer l'attention des pokémons venimeux en leur jetant des cailloux et en criant. Ça marche assez facilement. Sauf qu'ils sont quand même sept et que je suis tout seul.
Bon allez, Méric, c'est pas le moment de se défiler. En garde !