chroniques de xélior
La secrétaire médicale appelle avec sa montre un brancardier qui embarque le gobou en salle de soins. Puis elle me tend une tablette sur laquelle s'affiche un formulaire à remplir. Apparemment, c'est la nouvelle procédure depuis l'émergence du braconnage. Elle évite de me regarder dans les yeux en remarquant la marque blanche sur ma main.
Comme tous les Réincarnés et leurs enfants, je suis né avec une tache blanche représentant le type de capacités que je peux utiliser. La mienne se situe sur la main droite et est en forme d'étoile. C'est la marque la plus rare, car l'étoile représente tous les types de pokémon. En clair, je suis capable d'utiliser des capacités de n'importe quel type, contrairement à la majorité des Réincarnés et de leurs enfants qui doivent se contenter d'un seul type. Bon, merci papa pour ce bel héritage.
Voici un aperçu de mes réponses au formulaire :
• Nom, prénom, âge : De Gal'île, Méric, 20 ans.
Je vous précise que je tiens mon nom du lieu où mon père a été trouvé à son arrivée dans notre monde. C'est une petite île au large du continent.
• Adresse : Comté de Bourg-Galette, laboratoire du professeur Belhêtre, appartement B.
• Profession : Ouvrier à l'usine de pokéballs.
• Appartenez-vous à la Team Incarnat ? Non.
• Si non, envisagez-vous de l'intégrer ? Non.
La Team Incarnat fait donc parler d'elle jusqu'en Xélior. Mon père a souvent combattu ce groupe de malfaiteurs lorsqu'il était en mission en Ysangre, pour la Ligue. Son journal, que je lisais quand j'étais ado, en parle très souvent. C'est une sorte de milice du braconnage, entre autres.
Les autres questions ne me paraissent pas assez intéressantes pour vous les partager.
Je rends la tablette à la secrétaire et elle m'indique la direction de la salle d'attente.
– Oh mais je ne suis pas l'entraîneur de ce gobou. Je l'ai seulement trouvé sur la plage.
– C'est la procédure, me répond-elle. Je dois d'abord vérifier vos réponses auprès des services de la Ligue avant de pouvoir vous laisser partir.
Très bien, j'ai du temps à perdre... Je vais donc dans la salle d'attente et j'y reste pendant deux heures. Deux heures à voir défiler des pokémons et des personnes empoisonnés. Deux heures à attendre sur une chaise très inconfortable qui engourdit mes fesses. Deux heures à ruminer intérieurement.
« Ça m'apprendra à vouloir aider mon prochain... »
– Monsieur De Gal'Île ?
Ah, enfin ! Une infirmière vient me chercher et m'entraîne dans un couloir muni d'une grande vitre. Le petit gobou se trouve juste derrière, dormant paisiblement.
– Votre gobou a eu de la chance. Nous avons pu le soigner avant que le poison n'atteigne le cœur. Il y en avait tellement. Vous devriez avoir honte de l'avoir laissé combattre autant de vorastéries à la fois.
– Ce n'est pas mon pokémon, je l'ai trouvé sur la plage et j'ai fait fuir les vorastéries pour pouvoir le sauver, je réponds d'un ton sec.
Je lui montre mon étoile blanche et l'infirmière fait un pas en arrière, comme si j'étais maudit. Il faut dire qu'il n'existe pas que des gentils Réincarnés. Certains ont complètement vrillé durant le guerre contre Ysangre.
– Quoiqu'il en soit, ce gobou est tiré d'affaire. Vous pouvez y aller.
Je ne me fais pas prier. La secrétaire médicale me confirme que je peux partir et je commence à m'avancer vers la sortie lorsque j'entends une petit voix dans ma tête :
– Merci, humain. Je n'oublierai pas que tu m'as sauvé.
J'ignorais que les gobous étaient télépathes. Puis je me rappelle que je possède quelques facultés psychokinétiques. J'ai sans doute créé un lien psychique avec ce petit sans l'avoir fait exprès. Je ne maîtrise pas vraiment mes pouvoirs. Il faut dire que je n'ai pas suivi la formation appropriée à l'Académie royale.
Mais avec ma récente mésaventure, ça vaudrait peut-être le coup que je m'y mette. Et qui c'est, je déciderai peut-être de devenir entraîneur de pokémons pour défendre la veuve et l'orphelin.
– Repose-toi bien, je réponds au gobou par la pensée en quittant l'hôpital.
Comme tous les Réincarnés et leurs enfants, je suis né avec une tache blanche représentant le type de capacités que je peux utiliser. La mienne se situe sur la main droite et est en forme d'étoile. C'est la marque la plus rare, car l'étoile représente tous les types de pokémon. En clair, je suis capable d'utiliser des capacités de n'importe quel type, contrairement à la majorité des Réincarnés et de leurs enfants qui doivent se contenter d'un seul type. Bon, merci papa pour ce bel héritage.
Voici un aperçu de mes réponses au formulaire :
• Nom, prénom, âge : De Gal'île, Méric, 20 ans.
Je vous précise que je tiens mon nom du lieu où mon père a été trouvé à son arrivée dans notre monde. C'est une petite île au large du continent.
• Adresse : Comté de Bourg-Galette, laboratoire du professeur Belhêtre, appartement B.
• Profession : Ouvrier à l'usine de pokéballs.
• Appartenez-vous à la Team Incarnat ? Non.
• Si non, envisagez-vous de l'intégrer ? Non.
La Team Incarnat fait donc parler d'elle jusqu'en Xélior. Mon père a souvent combattu ce groupe de malfaiteurs lorsqu'il était en mission en Ysangre, pour la Ligue. Son journal, que je lisais quand j'étais ado, en parle très souvent. C'est une sorte de milice du braconnage, entre autres.
Les autres questions ne me paraissent pas assez intéressantes pour vous les partager.
Je rends la tablette à la secrétaire et elle m'indique la direction de la salle d'attente.
– Oh mais je ne suis pas l'entraîneur de ce gobou. Je l'ai seulement trouvé sur la plage.
– C'est la procédure, me répond-elle. Je dois d'abord vérifier vos réponses auprès des services de la Ligue avant de pouvoir vous laisser partir.
Très bien, j'ai du temps à perdre... Je vais donc dans la salle d'attente et j'y reste pendant deux heures. Deux heures à voir défiler des pokémons et des personnes empoisonnés. Deux heures à attendre sur une chaise très inconfortable qui engourdit mes fesses. Deux heures à ruminer intérieurement.
« Ça m'apprendra à vouloir aider mon prochain... »
– Monsieur De Gal'Île ?
Ah, enfin ! Une infirmière vient me chercher et m'entraîne dans un couloir muni d'une grande vitre. Le petit gobou se trouve juste derrière, dormant paisiblement.
– Votre gobou a eu de la chance. Nous avons pu le soigner avant que le poison n'atteigne le cœur. Il y en avait tellement. Vous devriez avoir honte de l'avoir laissé combattre autant de vorastéries à la fois.
– Ce n'est pas mon pokémon, je l'ai trouvé sur la plage et j'ai fait fuir les vorastéries pour pouvoir le sauver, je réponds d'un ton sec.
Je lui montre mon étoile blanche et l'infirmière fait un pas en arrière, comme si j'étais maudit. Il faut dire qu'il n'existe pas que des gentils Réincarnés. Certains ont complètement vrillé durant le guerre contre Ysangre.
– Quoiqu'il en soit, ce gobou est tiré d'affaire. Vous pouvez y aller.
Je ne me fais pas prier. La secrétaire médicale me confirme que je peux partir et je commence à m'avancer vers la sortie lorsque j'entends une petit voix dans ma tête :
– Merci, humain. Je n'oublierai pas que tu m'as sauvé.
J'ignorais que les gobous étaient télépathes. Puis je me rappelle que je possède quelques facultés psychokinétiques. J'ai sans doute créé un lien psychique avec ce petit sans l'avoir fait exprès. Je ne maîtrise pas vraiment mes pouvoirs. Il faut dire que je n'ai pas suivi la formation appropriée à l'Académie royale.
Mais avec ma récente mésaventure, ça vaudrait peut-être le coup que je m'y mette. Et qui c'est, je déciderai peut-être de devenir entraîneur de pokémons pour défendre la veuve et l'orphelin.
– Repose-toi bien, je réponds au gobou par la pensée en quittant l'hôpital.