chroniques de xélior
Nous arrivons au pont. En effet, il est tout cassé. On sent une odeur de poudre et de fumée. Le pont ne s'est pas écroulé par accident, c'était une explosion !
Sur l'autre rive, une femme vêtue d'un élégant costume rouge clair et vif nous regarde avec impertinence. Deux grahyènas, comparables à vos chiens de garde, se tiennent à ses côtés, manifestement prêts à bondir sur nous si nous tentons la traversée.
– Ils n'étaient pas là, tout à l'heure, me confie le vieillard dans un murmure. Nous devrions peut-être faire demi-tour...
– Certainement pas, lui réponds-je d'une voix normale. Restez ici le temps que je nous en débarrasse.
– Vous savez vous battre, au moins ?
Oui oui... Enfin, on va dire que oui. C'est ce que j'ai envie de lui répondre mais je préfère garder le silence. Ça fait plus mystérieux.
La femme en rouge claque des doigts et l'un des grahyènas bondit. Sans même prendre son élan, il parvient sans mal à traverser la rivière en contrebas et atterrit à quelques mètres de moi.
Je commence à avoir peur mais ce n'est pas le moment de le montrer. Les pokémons sentent ces choses, ce qui les énerve encore plus. Je dois donc me calmer et attaquer le premier.
Le grahyèna est de type ténèbres. C'est une famille de pokémons souvent associée à la malignité. Parfois à raison. C'est d'ailleurs le type privilégié de la Team Incarnat.
Une minute... Incarnat... costume rouge... Qu'est-ce que je peux être bête ! Cette femme est membre de la Team Incarnat, c'est évident ! Elle a sans doute fait exploser le pont pour détrousser les voyageurs.
– Donne-moi tes pokémons et je te laisserai passer !
– Ça tombe mal, car je n'en ai pas.
J'ai vraiment répondu ça ?
– Comme tu voudras. Grahyèna, attaque Morsure !
Lorsqu'elle est insufflée du pouvoir des ténèbres, la morsure d'un pokémon n'est pas seulement douloureuse, elle instille aussi l'effroi dans le cœur de sa victime. Je précise également qu'un entraîneur qui n'a pas baptisé son pokémon l'appelle par le nom de son espèce. C'est bizarre, mais c'est comme ça.
– Abri !
Merci au gobou d'hier pour m'avoir inspiré sur ce coup-là. Le grahyèna se heurte à mon champ de force avant de grogner de frustration. Je ne vais pas laisser le temps à la femme en rouge de comprendre ce qu'il vient de se passer. Ma proximité avec la rivière me donne l'idée de lancer Siphon, une capacité de type eau qui créé un tourbillon autour de l'ennemi.
La rivière répond à mon appel et emprisonne le grahyèna qui glapit de terreur. Il ne doit pas avoir l'habitude d'être ainsi ballotté.
L'entraîneuse marmonne quelque chose, des jurons j'imagine, puis rappelle son pokémon dans sa pokéball. Ce n'est pas une mégaball car le grahyèna n'a pas le potentiel pour méga-évoluer.
– Je ne m'attendais pas à rencontrer un Marqué, me dit-elle. Tu as l'air puissant. Je te laisse tranquille pour aujourd'hui. Mais la prochaine fois qu'on se verra, et crois-moi qu'on se reverra, je serai prête !
Je n'ose rien lui répondre, de peur de lui faire changer d'avis. Le vieillard et moi attendons qu'elle soit suffisamment loin pour envisager de traverser la rivière.
– Merci, me dit-il après usage de mes pouvoirs télékinétiques. C'était vraiment impressionnant. Je parle du combat.
– Ce n'était qu'une simple formalité, dis-je alors que j'ai failli me faire dessus. Je vais à l'Académie royale. Ça vous va, comme destination ? Il y aura peut-être d'autres chariots qui vous mèneront là où vous voulez aller.
– C'est justement là-bas que je dois me rendre ! C'est vraiment la providence qui vous envoie ! Le directeur de l'Académie m'a engagé pour être le nouveau cuisinier. Une nouvelle vie s'offre à moi, après des années de galère... Enfin, je ne veux pas vous embêter avec ça. Tout le monde a souffert de la guerre.
Il me raconte quand même ses malheurs sur le chemin, ce qui me rend plus humble et fait baisser ma tension post-combat.
Sur l'autre rive, une femme vêtue d'un élégant costume rouge clair et vif nous regarde avec impertinence. Deux grahyènas, comparables à vos chiens de garde, se tiennent à ses côtés, manifestement prêts à bondir sur nous si nous tentons la traversée.
– Ils n'étaient pas là, tout à l'heure, me confie le vieillard dans un murmure. Nous devrions peut-être faire demi-tour...
– Certainement pas, lui réponds-je d'une voix normale. Restez ici le temps que je nous en débarrasse.
– Vous savez vous battre, au moins ?
Oui oui... Enfin, on va dire que oui. C'est ce que j'ai envie de lui répondre mais je préfère garder le silence. Ça fait plus mystérieux.
La femme en rouge claque des doigts et l'un des grahyènas bondit. Sans même prendre son élan, il parvient sans mal à traverser la rivière en contrebas et atterrit à quelques mètres de moi.
Je commence à avoir peur mais ce n'est pas le moment de le montrer. Les pokémons sentent ces choses, ce qui les énerve encore plus. Je dois donc me calmer et attaquer le premier.
Le grahyèna est de type ténèbres. C'est une famille de pokémons souvent associée à la malignité. Parfois à raison. C'est d'ailleurs le type privilégié de la Team Incarnat.
Une minute... Incarnat... costume rouge... Qu'est-ce que je peux être bête ! Cette femme est membre de la Team Incarnat, c'est évident ! Elle a sans doute fait exploser le pont pour détrousser les voyageurs.
– Donne-moi tes pokémons et je te laisserai passer !
– Ça tombe mal, car je n'en ai pas.
J'ai vraiment répondu ça ?
– Comme tu voudras. Grahyèna, attaque Morsure !
Lorsqu'elle est insufflée du pouvoir des ténèbres, la morsure d'un pokémon n'est pas seulement douloureuse, elle instille aussi l'effroi dans le cœur de sa victime. Je précise également qu'un entraîneur qui n'a pas baptisé son pokémon l'appelle par le nom de son espèce. C'est bizarre, mais c'est comme ça.
– Abri !
Merci au gobou d'hier pour m'avoir inspiré sur ce coup-là. Le grahyèna se heurte à mon champ de force avant de grogner de frustration. Je ne vais pas laisser le temps à la femme en rouge de comprendre ce qu'il vient de se passer. Ma proximité avec la rivière me donne l'idée de lancer Siphon, une capacité de type eau qui créé un tourbillon autour de l'ennemi.
La rivière répond à mon appel et emprisonne le grahyèna qui glapit de terreur. Il ne doit pas avoir l'habitude d'être ainsi ballotté.
L'entraîneuse marmonne quelque chose, des jurons j'imagine, puis rappelle son pokémon dans sa pokéball. Ce n'est pas une mégaball car le grahyèna n'a pas le potentiel pour méga-évoluer.
– Je ne m'attendais pas à rencontrer un Marqué, me dit-elle. Tu as l'air puissant. Je te laisse tranquille pour aujourd'hui. Mais la prochaine fois qu'on se verra, et crois-moi qu'on se reverra, je serai prête !
Je n'ose rien lui répondre, de peur de lui faire changer d'avis. Le vieillard et moi attendons qu'elle soit suffisamment loin pour envisager de traverser la rivière.
– Merci, me dit-il après usage de mes pouvoirs télékinétiques. C'était vraiment impressionnant. Je parle du combat.
– Ce n'était qu'une simple formalité, dis-je alors que j'ai failli me faire dessus. Je vais à l'Académie royale. Ça vous va, comme destination ? Il y aura peut-être d'autres chariots qui vous mèneront là où vous voulez aller.
– C'est justement là-bas que je dois me rendre ! C'est vraiment la providence qui vous envoie ! Le directeur de l'Académie m'a engagé pour être le nouveau cuisinier. Une nouvelle vie s'offre à moi, après des années de galère... Enfin, je ne veux pas vous embêter avec ça. Tout le monde a souffert de la guerre.
Il me raconte quand même ses malheurs sur le chemin, ce qui me rend plus humble et fait baisser ma tension post-combat.