chroniques de xélior
Je dépose mon passager à l'entrée de l'Académie, devant ses remparts séculaires. Il me remercie chaleureusement et me demande de revenir dans un mois pour me régler la course.
– Gardez votre argent. Contentez-vous de vanter les mérites d'un ouvrier de l'usine de pokéballs. J'ai besoin de remonter dans les sondages, si vous voyez ce que je veux dire...
– Aucun problème, mon jeune ami. Toute l'Académie entendra parler du valeureux... Quel est votre nom, déjà ?
– Méric de Gal'Île.
– Par le Divin ! Seriez-vous le fils du grand Tomaric ?
– Lui-même. Mais je n'aime pas trop être associé à mon père. Je n'ai rien d'un héros de guerre.
– Vous avez pourtant fait preuve d'héroïsme en m'aidant aujourd'hui. Soyez assuré que votre nom sera bientôt sur toutes les lèvres. J'espère que nos chemins se recroiseront et que d'ici-là, vous aurez de nouvelles aventures à relater.
Nous nous disons au revoir puis je mène le chariot jusqu'aux écuries. Les apprentis chevaliers qui y travaillent prennent les rennes et conduisent le bourrinos jusqu'à une auge remplie de céréales.
L'un des apprentis me reconnaît et engage la discussion. Il s'agit d'Adélion Briselune, le cadet de la famille royale. Je le dépasse largement, du haut de mon 1 mètre 80, mais il en impose avec son charisme insondable.
– Méric ! Ça me fait plaisir de te voir, me lance-t-il en serrant ma main. Comment vas-tu ?
– Salut, Adélion. Ça va bien. Je travaille à l'usine de pokéballs, à présent. Mais j'avoue que l'Académie me manque un peu.
– Je reste convaincu que tu aurais dû t'accrocher. Ou peut-être t'orienter vers une autre filière. Si tu veux mon avis, je ne te voyais pas du tout dans la biologie. Tu es fait pour le combat, pour aider autrui, j'en suis sûr et certain !
Ses paroles me laissent songeur.
Adélion et moi avions sympathisé durant la journée d'intégration des nouveaux étudiants. Toutes les filières étaient mélangées pour nous ouvrir à d'autres possibilités en cas d'erreur de choix d'études.
J'aurais peut-être dû écouter mon instinct avant de quitter l'Académie. Adélion n'a pas tort de m'imaginer apprenti chevalier, car c'était mon second choix. Mais j'avais trop peur de la réaction de ma mère. Si j'avais suivi les traces de mon père, seul le Divin sait ce qu'elle m'aurait fait...
– Je suis désolé, mais je dois absolument livrer ce carton de pokéballs aux entraîneurs.
– Laisse-moi t'aider, ça ira plus vite.
Je vois bien qu'Adélion est gêné d'être toujours novice à son âge. Il a peur des pokémons depuis que l'une de ses sœurs a été mordue par un séviper, un serpent venimeux et très dangereux. Elle avait failli perdre la vie. Or, sans partenaire pokémon, un apprenti chevalier ne peut même pas passer en deuxième année. J'imagine que s'il n'a pas encore été renvoyé de l'Académie, c'est parce qu'elle appartient à sa famille depuis sa fondation. Les autres élèves se moquent de lui en nous voyant passer avec notre carton. Ça me fait de la peine.
– Gardez votre argent. Contentez-vous de vanter les mérites d'un ouvrier de l'usine de pokéballs. J'ai besoin de remonter dans les sondages, si vous voyez ce que je veux dire...
– Aucun problème, mon jeune ami. Toute l'Académie entendra parler du valeureux... Quel est votre nom, déjà ?
– Méric de Gal'Île.
– Par le Divin ! Seriez-vous le fils du grand Tomaric ?
– Lui-même. Mais je n'aime pas trop être associé à mon père. Je n'ai rien d'un héros de guerre.
– Vous avez pourtant fait preuve d'héroïsme en m'aidant aujourd'hui. Soyez assuré que votre nom sera bientôt sur toutes les lèvres. J'espère que nos chemins se recroiseront et que d'ici-là, vous aurez de nouvelles aventures à relater.
Nous nous disons au revoir puis je mène le chariot jusqu'aux écuries. Les apprentis chevaliers qui y travaillent prennent les rennes et conduisent le bourrinos jusqu'à une auge remplie de céréales.
L'un des apprentis me reconnaît et engage la discussion. Il s'agit d'Adélion Briselune, le cadet de la famille royale. Je le dépasse largement, du haut de mon 1 mètre 80, mais il en impose avec son charisme insondable.
– Méric ! Ça me fait plaisir de te voir, me lance-t-il en serrant ma main. Comment vas-tu ?
– Salut, Adélion. Ça va bien. Je travaille à l'usine de pokéballs, à présent. Mais j'avoue que l'Académie me manque un peu.
– Je reste convaincu que tu aurais dû t'accrocher. Ou peut-être t'orienter vers une autre filière. Si tu veux mon avis, je ne te voyais pas du tout dans la biologie. Tu es fait pour le combat, pour aider autrui, j'en suis sûr et certain !
Ses paroles me laissent songeur.
Adélion et moi avions sympathisé durant la journée d'intégration des nouveaux étudiants. Toutes les filières étaient mélangées pour nous ouvrir à d'autres possibilités en cas d'erreur de choix d'études.
J'aurais peut-être dû écouter mon instinct avant de quitter l'Académie. Adélion n'a pas tort de m'imaginer apprenti chevalier, car c'était mon second choix. Mais j'avais trop peur de la réaction de ma mère. Si j'avais suivi les traces de mon père, seul le Divin sait ce qu'elle m'aurait fait...
– Je suis désolé, mais je dois absolument livrer ce carton de pokéballs aux entraîneurs.
– Laisse-moi t'aider, ça ira plus vite.
Je vois bien qu'Adélion est gêné d'être toujours novice à son âge. Il a peur des pokémons depuis que l'une de ses sœurs a été mordue par un séviper, un serpent venimeux et très dangereux. Elle avait failli perdre la vie. Or, sans partenaire pokémon, un apprenti chevalier ne peut même pas passer en deuxième année. J'imagine que s'il n'a pas encore été renvoyé de l'Académie, c'est parce qu'elle appartient à sa famille depuis sa fondation. Les autres élèves se moquent de lui en nous voyant passer avec notre carton. Ça me fait de la peine.